Tchad-ANT : Hassane El-djinedi dégommé du CEMGA, est remplacé par Mbaïnodji Alain
Selon nos sources, le nouveau chef Cemga, Mbaïnodji Alain, est un parfait inconnu, sorti de nulle part, et ne fait pas partie des illustres personnalités réputées dans la hiérarchie militaire, désormais renversée de la pyramide de l’Armée Nationale Tchadienne (ANT).
Comme nous le disait, pas si longtemps, quelqu’un lors d’une discussion sur la situation du pays, je le cite : « le Tchad est pays de contre-valeur », et il y ajoute : « qu’avec le régime d’Idriss Deby, nul n’est abri de la quiétude et que quiconque peut être propulsé au devant de la scène mine de rien.
Autant, n’importe qui peut se retrouver au bas de l’échelle , voir son destin chamboulé à tout moment.
A présent la question qui taraude les esprits des observateurs de tous bords, est que pourquoi Hassane Eldjinedi est relevé de ses fonctions de Chef d’Etat-major des armées et s'est débarrassé de lui ?
D’aucuns évoquent qu’il serait dans une perspective d'aller suivre une formation à l’étranger au sein d’une école supérieure militaire.
D’autres en revanche, parlent d’une tentative déjouée d’un complot qui viserait à déstabiliser le pouvoir en place. Par qui? Nul n'en sait grand-chose!
Plusieurs spéculations glanées ici et là, ne permettent pas à notre blog d’apprécier à sa jute valeur, la version réelle des faits et d'avoir plus de visibilité sur cette affaire confuse.
Toutefois, nous restons surpris par le choix d’Idriss Deby de confier l’état-major des armées à une personne peu connue de son armée.
Notre rédaction s’interroge : en confiant l’état-major aux armées à Mbaïnodji Alain, Idriss Deby a-t-il fait un choix lucide de remettre les choses dans les mains de troupes de masses délaissées et clochardisées dans les différentes casernes des armées ? En tout cas, ce choix n’est pas fortuit.
Vu qu'avec ce régime, tout limogeage n’est guère motivé, on est commandé par un esprit de retenue. Ainsi,il appartient aux autres analystes les plus avertis d'éclairer nos lanternes sur le départ de Hassane El-djinedi.
Toutes nos analyses se perdent dans un océan de réflexion et de supputations sans issue ni fécondité.
Makaila Nguebla