« Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui »Luther King

Publié le par Abouchanab Djahanouf Al-djihémane

« Celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui »Luther King

 

Voilà  49 ans jour pour jour que de notre pays le Tchad a obtenu  son  ’’indépendance ‘’ De toutes ces républiques que le Tchad en a connu, jamais la vie sociale, économique  et politique n’ont été stable pour un développement durable et  une vie harmonieuse. Nous devons d’abord faire l’autocritique, nous remettre en question et porter notre doigt accusateur sur les ennemies de la nation.  Certes politiquement nous pouvons parler d’un Tchad décoloniser, mais nous ne pouvons nous tromper ; puisque  d’autres forces nous maintiennent sous la coupe d’une clique des personnes prenant en otage, ce qu’on appel la coopération entre le peuple. Cette nouvelle  deal postcolonial, s’explique par le réseau de chefs d’Etats ; la franc-maçonnerie ou bien certaines presses qui se donnent comme les bras armés des dictateurs. De jeune Afrique en passant par la revue internationale l’essentiel, nous avons vu la mafia-journalisme  immorale et avec une stupide conscience, véhiculer des mauvaises informations à des manipulations, masquer la vérité sur la corruption, la misère de la population et des déplacés tchadiens à l’intérieur de leur propre pays, de l’injustice sociale, et de  la présence  MJE les toroboros ces questions n’ont  jamais flirté nos mafia-journalistes puisque le régime a versé des sommes colossales pour cette campagne des désinformations . Nous revenons sur ces événements, mais nous en parlerons beaucoup plus sur le quinquennat  soi- disant placé sur le signe social.

 

Il est de notre devoir d’agir et de riposter  entant que citoyen tchadien, quand nos droits sont bafoués et diffamés par des mafia-journalistes véreux. N’ont-ils pas de conscience ces derniers ? En cherchant à maquiller tous ces gâchis commis par Deby et ses acolytes. Le Tchad va mal et très mal, malgré ce tape à l’œil de différentes sorties de Deby pour inaugurer ou mettre la pierre quelconque, le pays est pris en otage par ce poignet des personnes, 80% des directeurs des affaires financières des ministères (DAFM)sont des jeunes inexpérimentés issus du clan de Deby. Les membres du clan Deby sont des intouchables et dilapident les biens publics sans aucun remord et n’ont de compte à rendre à personne. Construisent des villas qui coûtes des centaines et de centaines de millions, toutes ces villas qui poussent à Ndjamena appartiennent aux membres du clan Deby ou bien à leur bouffons.  Achètent des appartements en France et un peu partout dans le monde. Alors que ce peuple meurtri souffre du flambé des prix des denrées alimentaires, manque d’électricité et l’eau potable même au niveau de la capitale. Ces mafia-journalistes se permettent de nommer  ‘’Deby bâtisseur’’.

 Arielle Dombasle ne disait-elle pas « Le Tchad est très pauvre, très pauvre, je n’imaginais pas cette misère et pourtant, des pays pauvres, j’en ai vu »

Cette crise de Darfour a camouflé la misère de la population de l’est qui est  d’abord persécutée par les  toroboros célèbres milices de Deby ; cette population  s’est retrouvée refugié dans son propre pays.

 

Disons à quoi malheur est bon, cette population est prise en charge par des ONG. Par contre à l’Ouest du pays la famine est entrain de décimer  une ile répondant au nom de Fitné, selon un documentaire diffusé par une chaine française, intitulé « Le paradis en sursis » cette ile   est quasiment inexistante sur la carte des autorités actuelles du pays alors que c’est une ile tchadienne .La famine, la malnutrition, les maladies, bref une mort certaine attend cette population qui est abandonnée par ce régime corrompu et irresponsable.

 

Comment parlez d’un bâtisseur qui n’arrive même  pas a doté son pays de l’eau potable et de l’électricité, quand les autres pays amis  comme la Chine et la Libye par un acte humanitaire apportent leurs aides  dans l’électrification de la capitale, par des groupes électrogènes même les câbles sont fournies, quelle mesquinerie !

 

Ce qu’on appelle quinquennat social  en marche, n’est que de trompe à l’œil. Usurper les réalisations des autres projets par exemple. Dans son sommaire numéro 236, Afrique éducation nous a parlé de la visite Mme Hinda Deby  et l’ex-conseiller  du président Abakar ADOUM MANANY et que le royaume  a accepté de financer un hôpital à Ndjamena pour un coût total de 170.000.000 euros.  Selon le même journal Hinda s’est alors empressé de préciser que cet ensemble hospitalier serait baptisé « Hôpital roi Abdallah Ibni Abdel Aziz Alsaoud » 

Situé à Ndjamena l’hôpital aura un bâtiment de 4 niveaux d’une capacité de 500 lits dans 2 pôles d’hospitalisations .Il comptera aussi 2 plateaux de consultation, plusieurs plateaux médico-techniques, un pôle logistique, un axe de circulation, des villas  et un grand centre d’accueil. Faites vos calculs, la question que nous posions est ce bien « l’hôpital de la mère et de l’enfant » qui est financé par le fond saoudien ?ou bien

« L’hôpital moderne de Ndjamena » qui est financé par le fond saoudien ? Si non nous avons la réponse, la primature  parlais déjà que ces deux hôpitaux   sont  l’œuvre du gouvernement de la république du Tchad et financer sur fond propre de l’Etat le premier hôpital à hauteur 13 milliards FCFA et le second 31.200.000.000 FCFA. Après calcul nous aurons pour les deux hôpitaux 44.200.000.000 FCFA. Et l’aide saoudienne qui est 170.000.000 euros, équivaut à 111.350.000.000 FCFA. Donc ou est passé l’aide  saoudienne ? Ainsi va le Tchad de Deby !

Nous pouvons aussi signaler que l’espérance de vie d’un tchadien est inférieure à 50 ans, on ne compte que trois (3) médecins pour 100.000 habitants et 16% seulement des accouchements sont assistés par un personnel de santé qualifié.

Concernant l’éducation, le pays manque cruellement de maitres 70 élèves/maitres 62% des maitres n’ayant que le BEPC et de classes 50% en pailles tressées renouvelées chaque  année par les parents d’élèves .Il faut rappeler que les écoles normales d’instituteurs (ENI) ré ouvert depuis  ont été fermées pendant les années scolaires 2001/2002 0 2003/2004 avec 4800 maitres en moins à la sortie.

 

Pour la bonne gouvernance il y’a un énorme déficit  d’Etat de droit, une corruption persistante de certains élites et de service en uniforme (Ans, police,douane,gendarmerie)

  Le climat est affecté pour l’investissement extérieur et privé, on peut dire que c’est la question de la bonne gouvernance qui met le bâton dans la roue pour le développement de ce pays. Le juge d’instruction le courageux Ali Abdoulaye a donné sa démission et en disant « Je suis arrivé en stade, où je ne peux plus continuer à travailler dans cette justice à double variante .Je refuse de cautionner une justice injuste. Je n’accepterai jamais d’être  le dindon de la farce » fin de citation. Il faudra aussi signaler que + de 2/3 de la population est en dessous du seuil de pauvreté et le Tchad est classé au rang 173 sur 177 selon l’indice de développement humain (Pnud).

 

Nos valeurs, les us et les coutumes sont foulés au sol, ce qu’on appelle Etat n’existe que de nom .Les institutions sont vidées de leur substance.

N’est-il pas  temps de dire stop, à ceux qui nous exploitent, et leurs hommes de main ?

On ne peut jamais être juge et partie ! Voilà 49 ans de dépendance le Tchad est encore sous la coupe de certains illuminés qui pensent jusqu’à la de domination pour assouvir leur petite personne. Nous ne  reprochons pas à ces personnes à défendre leurs intérêts mais qu’ils les fassent avec moralité et humanité. C’est  pour quoi nous privilégions la coopération civile. Et d’ailleurs depuis 49 ans ‘’d’indépendance’’  combien de médecins des ingénieurs, des agronomes, des sociologues tchadiens que la France a formé ?

Avouons le, la passivité de notre  peuple et son indifférence ont favorisé certain pratiques peu orthodoxe. Luther King ne disait-il pas «  Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants, c’est l’indifférence des bons »

Et nous disons ce n’est sont pas les besoins  et les intérêts  qui font l’homme, mais la fierté et la dignité. Dénoncer,  et dire la vérité au jour d’aujourd’hui sont aussi un acte révolutionnaire. Ne soyons pas des fatalistes, forçons le destin, et protestons contre cette machine  qui est la mafia-journalisme. Ta liberté naitra de ton courage !!!

 

« A cœur vaillant rien d’impossible »

A ce jour les assassins de Pr Ibni Oumar  Mahamat Saleh ne sont pas traduis en justice.

A ce jour les familles des enfants de l’arche de zoé ne sont dédommagées.

 

Bon  début de ramadan à tous les fidèles.

 

Abakar ASSILECK HALATA

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