Joe Al Kongarena : ""Qu’est-ce qu’il s’était passé avant cet échec militaire ?"

Publié le par Abouchanab Djahanouf Al-djihémane

"Qu’est-ce qu’il s’était réellement passé derrière les rideaux avant cet échec militaire ?

En vérité, 
les rebelles Tchadiens ne s’étaient jamais véritablement unis. Les Soudanais les ont forcés à juxtaposer leurs forces comme j’avais analysé et annoncé il y a plusieurs semaines et leur ont attribué, à tous, un même nom de famille : UFR.  Tout en laissant quand même le choix à chacun de garder son petit prénom ou son  nom de groupe armé tribal. 
 

Sur le terrain, c’est-à-dire au moment des épreuves de vérité, le seigneur de guerre recalé, Mahamat Nouri, s’est calé au Soudan en exhibant à ses compagnons un certificat médical.  L’autre seigneur de guerre, Adouma Hassaballah, s’est tenu de l’autre côté, lui aussi, à Khartoum dit-on pour des raisons de santé. Pour les partisans des seigneurs de guerre abonnés absents, le message est bien passé : il faut simplement aller avec les autres en promenade pour ne pas se mettre de travers avec les soudanais. C’est une balade à très haut risque parce que les personnes avec lesquelles les enfants soldats devaient jouer au cache-cache ne sont pas aux anges.
 

Il manquait visiblement de motivation pour se battre. Le coût du sacrifice pour une passation de service interfamiliale au niveau de l’exécutif Tchadien avait effrayé une partie des rebelles eux-mêmes que beaucoup étaient sceptiques.
 

En dépit de toutes ces données connues des chefs rebelles eux-mêmes et qui intercédaient pour l’annulation simple de tout ordre de confrontation armée avec les forces gouvernementales Tchadiennes, pour l’honneur de Mr Timan Erdimi, il fallait quand même tirer au moins une balle. Et ils l’ont fait pour l’honneur et l’orgueil d’homme. L’issue des confrontations est connue". Poursuivre suEn une pierre deux coups !

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